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  1. Jour de fête… Le titre peut paraître insignifiant pour présenter sept photos qu’on pourrait a priori qualifier de souvenirs de vacances. Et pourtant, quand on connaît l’auteur, quand on se réfère à une autre série Une vie à l’ombre de la croix (archive sept. 2014), quand on s’attache aux rapports de formes sur chacune d’elles, on subodore qu’il s’agit d’autre chose : évocation, point de vue, matière à réflexion…
    En effet, comment ne pas s’interroger avec ces regards générationnels divergents ? A considérer certaines attitudes, comment ne pas s’interroger sur l’objet de cette fête dont les racines religieuses sont fantomatiques ? La  » fête  » vécue comme une habitude et non plus comme un rite cultuel, un folklore nostalgique ? Un besoin de repères dans un monde qui en a de moins en moins ? Ou plus positivement un respect pour le passé et les anciens encore présents ?

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    1. Jour de fête « obligée »… Peut-être le titre aurait-il dû être cela.
      Tout comme le traditionnel soir de Réveillon, il est des fêtes obligées où l’on se doit d’être vu et de se montrer joyeux quelques soient les circonstances. J’ai toujours pensé qu’il y avait quelque chose de triste dans cette dictature du bonheur.
      Les images, ici, sont sans doute plus ordinaires que dans UNE VIE A L’OMBRE DE LA CROIX, l’idée était moins ambitieuse. Il s’agissait d’une part de montrer la traditionnelle séparation hommes / femmes, les différentes attributions et attitudes, mais aussi l’arrogance du clergé dont le pouvoir reste encore absolu dans certains pays. Et puis aussi rendre une sorte d’hommage à ces musiciens dont le travail consiste à « égayer » la fête envers et contre tout, ce musicien comme un clown triste sur la dernière photo…

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      1. Plus ordinaires ces photos ? Pour ma part, je suis davantage convaincu par cette présente série (tant sur le plan formel que sur le fond) où le point de vue me paraît plus affirmé, où le questionnement issu du télescopage des scènes m’apparaît de façon plus évidente. Même s’il s’agit de la même fête, le contexte est sans doute différent.

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