Chasseur d’images, voleur d’âmes... avec les années, j’ai acquis la certitude que les miroirs ne réfléchissent pas de façon objective. Face au miroir, chacun a une vision subjective de soi.
Je suis persuadée, qu’au contraire, la photo apporte une vision objective quand le photographe sait saisir l’instant magique où l’âme se dévoile derrière le masque de l’illusion.
C’est à cela que j’aspire, saisir ce moment fugace juste avant que tout ne redevienne banal...
Voilà un univers méconnu, mais cependant peu accrocheur de prime abord. Il requiert autant l’attention du photographe que celle de ceux qui vont regarder les photos pour s’immerger, s’en imprégner. Je devine un sujet très difficile pour le photographe, très contraint, car je crois savoir que les chevaux sont peureux. il est dès lors hors de question de s’approcher trop près devant eux sous peine de risquer de les affoler avec ce mystérieux appareil devant les yeux. J’aime bien l’importance équilibrée entre l’homme et l’animal, sachant le que premier n’est rien sans le second, ce que l’époque moderne tend souvent à oublier…
J’aimeJ’aime
C’est drôle de voir comme on a des a priori totalement erronés sur le comportement des chevaux. Je compare souvent l’éducation des chevaux avec celle des enfants, si on fait preuve de patience et de douceur, on obtient des enfants et des chevaux bien dans leur peaux… Si le cheval à l’état sauvage est un animal peureux de par son statut de proie, il ne faut pas oublier qu’ici il s’agit tout bonnement d’animaux domestiques très proches de l’homme.
Concernant les photos, il s’agit d’une « collection », comme toutes les autres séries sur les chevaux, dont je ne prélèverai qu’un ou deux clichés pour un reportage plus général sur l’avenir des chevaux lourds dans notre société.
J’aimeJ’aime
J’adore.. ça me rappelle tant de souvenirs.. J’ai tenu la charrue derrière un beau cheval comme ça.. avec mon grand-père et c’était pas facile.. Jusque 1967, date de son décès, le cheval était le seul moyen de locomotion et d’aide aux labours, de l’exploitation d’horticulture.. Même pour aller vendre la production sur les marchés dans la ville de Douai, on s’y rendait avec le cheval, 3 fois par semaine.. le chariot bondé de fleurs et de légumes.. Inutile de te dire qu’ils étaient les seuls.. mais ni mon grand-père, ni ma grand-mère n’avaient le permis de conduire..
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai connu aussi la « traction animale » comme on dit pompeusement aujourd’hui, avec un cheval mais aussi avec des vaches ! … C’était dans l’Espagne d’avant l’Europe !
J’aimeJ’aime
Et bien l’absence de permis de conduire a peut-être été perçu comme un handicap par tes grands-parents mais, en tout cas, cela t’a permis de te constituer de jolis souvenirs 🙂
J’aimeJ’aime
J’aime beaucoup ton billet sur « Profession, paysan ». J’ai toujours été admirative devant le travail des paysans avec les chevaux. Il y a certes un lien très fort entre l’homme et l’animal. Merci pour tes belles photos.
Bien amicalement
J’aimeJ’aime
Superbe travail photographique qui me laisse rêveur puisse que je n’arrive pas à avoir ta qualité de N&B. Pour ce qui est du travail agricole avec les chevaux, j’aime également. Et comme dans ma région, il y a cette fameuse race comtoise, il m’arrive de trouver des gens qui travaillent la vigne, ou la prairie avec ces superbes animaux.
Bises
J’aimeJ’aime
Ah la qualité des N&B en numérique est une grande affaire ! J’ai beaucoup procédé par tâtonnement, et le seul conseil que je peux te donner, c’est de ne jamais utiliser l’option N&B des APN mais au contraire de toujours photographier en RAW couleur pour avoir la meilleur qualité possible et de procéder ensuite au passage en N&.
Pour ce qui est du sujet, si tu as des contacts dans le domaine (paysans travaillant dans les vignes avec des chevaux) je suis preneur et je suis prête à me déplacer jusque dans ton « pays » pour faire des photos ! 🙂
J’aimeJ’aime