Chasseur d’images, voleur d’âmes... avec les années, j’ai acquis la certitude que les miroirs ne réfléchissent pas de façon objective. Face au miroir, chacun a une vision subjective de soi.
Je suis persuadée, qu’au contraire, la photo apporte une vision objective quand le photographe sait saisir l’instant magique où l’âme se dévoile derrière le masque de l’illusion.
C’est à cela que j’aspire, saisir ce moment fugace juste avant que tout ne redevienne banal...
« Comme avant en un peu pire » (M. Houellebecq), c’est exactement cela.
Je crains que ces saynètes ne deviennent très banales, comme celles des zombies avec leurs ordiphones le sont devenues. Au final, il n’y aura plus grand chose à photographier dans cette nouvelle ère de l’homme de « Néantotal ».
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J’ai pas mal tardé à développer cette pellicule et du coup, oui, toutes ces scènes qui m’avaient interpellée cet été en Espagne me sont apparues soudain d’une terrible banalité!
Banales, oui mais surtout terribles, il n’y a pas d’autre mot. C’est terrible de voir qu’on peut s’habituer au pire petit à petit, qu’on se laisse grignoter des libertés sans réagir…
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« Les jours chocs » qui deviennent quotidiens, oui.
Curieuse de voir comment se passera le retour au normal. Curieuse de savoir ce qui sera normal à l’avenir ou pas.
Ta première photo est tout particulièrement parlante. La seconde aussi. Sans doute parce que tu as super bien tiré parti des vitrines et des enseignes.
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Je te réponds presque un an après que tu aies écrit ce commentaire. Un an a passé sans que rien ne change, sans retour à la normale ou bien est-ce cela la nouvelle normalité ?…
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