Voilà une nouvelle série avec un objectif différent, donc un point de vue différent de la série précédente (Union syndicale). Les scènes saisies au 50 mm me convainquent davantage que celles prises au 24 mm. Les secondes sont plus brouillon car dans le cadre, trop d’éléments perturbateurs sont présents (d’autres photographes, de la signalétique hors de propos…), et comme le grand angle induit de la distance quand l’objectif n’est pas sous le nez d’un sujet principal, tout cela affadit le sens perçu au moment du déclenchement.
J’ajoute que dans ce genre de manifestation, le photographe se fait facilement berner, d’un côté par tous ces gens qui jouent aux manifestants sachant qu’ils sont photographiés, d’un autre côté par lui-même quand il est partie prenante : je suis persuadé que l’enthousiasme et l’empathie militants dégradent la lucidité et la qualité du regard.
Pour conclure, photographier une foule qui a conscience d’être une foule est un énorme défi : il ne faut pas être porté par elle mais psychologiquement rester en retrait pour mieux l’observer. C’est ainsi qu’on produit des pépites comme celle du flic et du syndicaliste que tu as attrapée, au 50…
Il est difficile, en effet, de prendre des photos lorsqu’on est personnellement engagé … La somme des photos que je n’ai pas prises dépasse largement le nombre de celles que j’ai faites 😉
Les quelques photos que j’ai mises (13 sur 38 !) sont celles que je trouve « pas trop mal » sans en trouver aucune vraiment réussie car toutes celles qui incluent un premier plan auraient dû être cadrées plus serrées.
J’ai quand même un petit faible pour ma diagonale de flics devant l’église … Est-ce le fait de ma passion pour les échecs et la diagonale du fou ?… 😉
Voilà une nouvelle série avec un objectif différent, donc un point de vue différent de la série précédente (Union syndicale). Les scènes saisies au 50 mm me convainquent davantage que celles prises au 24 mm. Les secondes sont plus brouillon car dans le cadre, trop d’éléments perturbateurs sont présents (d’autres photographes, de la signalétique hors de propos…), et comme le grand angle induit de la distance quand l’objectif n’est pas sous le nez d’un sujet principal, tout cela affadit le sens perçu au moment du déclenchement.
J’ajoute que dans ce genre de manifestation, le photographe se fait facilement berner, d’un côté par tous ces gens qui jouent aux manifestants sachant qu’ils sont photographiés, d’un autre côté par lui-même quand il est partie prenante : je suis persuadé que l’enthousiasme et l’empathie militants dégradent la lucidité et la qualité du regard.
Pour conclure, photographier une foule qui a conscience d’être une foule est un énorme défi : il ne faut pas être porté par elle mais psychologiquement rester en retrait pour mieux l’observer. C’est ainsi qu’on produit des pépites comme celle du flic et du syndicaliste que tu as attrapée, au 50…
J’aimeAimé par 1 personne
Il est difficile, en effet, de prendre des photos lorsqu’on est personnellement engagé … La somme des photos que je n’ai pas prises dépasse largement le nombre de celles que j’ai faites 😉
Les quelques photos que j’ai mises (13 sur 38 !) sont celles que je trouve « pas trop mal » sans en trouver aucune vraiment réussie car toutes celles qui incluent un premier plan auraient dû être cadrées plus serrées.
J’ai quand même un petit faible pour ma diagonale de flics devant l’église … Est-ce le fait de ma passion pour les échecs et la diagonale du fou ?… 😉
J’aimeJ’aime